A number of people died in a stampede at a stadium following fan clashes at a soccer match on Sunday in the city of Nzerekore, southeast Guinea, the prime minister said, while an opposition group cited reports of dozens killed.

Videos and pictures shared online showed victims lined up on the ground. In one video, over a dozen inert bodies could be counted and several of them were children.

Reuters has not authenticated the videos or confirmed a death toll.

Unverified images also showed fans scrambling over the walls of the stadium.

The government deplores the incidents that marred the football match between the Labe and Nzerekore teams this afternoon in Nzerekore. During the stampede, victims were recorded,” Prime Minister Mamadou Oury Bah said in a statement.

#Guinée | La finale d’un tournoi de football de soutien à la junte tourne au drame à N’zérékoré, au sud du pays. Au moins 10 morts, selon des sources, dont la plupart sont des enfants. L’appréciation de certaines décisions de l’arbitrage au cours du match qui opposait l’équipe de N’zérékoré à celle de Labé serait à l’origine des incidents. En effet, à la 68e minute, l’arbitre a d’abord donné un carton rouge à un joueur de Labé. Le match a été interrompu pendant quelques minutes avant de reprendre après l’intervention des officiels et le remplacement du carton rouge par le jaune. À la 83e minute, un penalty est encore sifflé en faveur de N’zérékoré, ce qui suscite une vive protestation des joueurs de Labé. Et c’est dans cette situation que des jets de pierres ont commencé. C’était le sauve-qui-peut. En réponse, les forces de maintien d’ordre sur place ont usé de gaz lacrymogènes pour permettre aux officiels de se retirer. Une attitude que des jeunes n’auraient pas appréciée. La porte d’entrée opérationnelle du stade a été bloquée ; certains seraient morts sous l’effet du gaz lacrymogène et d’autres, en tentant d’escalader les murs, ont trouvé la mort ou se sont blessés. Des cas de viol, que nous n’avons pas encore pu vérifier, sont signalés. Les ministres Félix Lamah de l’Agriculture et Kéamou Bogola Haba de la Jeunesse et des Sports, ainsi que d’autres autorités, ont pu être évacués vers une destination inconnue pour l’instant. À l’hôpital régional, c’est la tristesse et la colère. Les médecins sont débordés, les corps sont exposés à même le sol et les blessés peinent à recevoir les soins adéquats. Aucune autorité n’était sur place au moment où nous quittions les lieux à 21 heures. Des familles visiblement en colère retirent les corps des leurs sans autopsie, ce qui pourrait rendre difficile l’établissement d’un bilan officiel du drame. Il faut rappeler que ce tournoi qui porte le nom du chef de la junte, le général Mamadi Doumbouya, a été officiellement lancé le 16 novembre 2024 par le ministre secrétaire général de la présidence de la République, le général Amara Camara.

He said local authorities were working to restore order.

An opposition group said dozens of people were killed in the crush, adding that a final death toll had not yet been determined.

Local media reported that the stampede happened after a fight broke out among spectators during the match on Sunday afternoon following a disputed decision by the referee.

The violence quickly escalated, and scenes of panic invaded the stadium, while police used tear gas,” local media outlet Guinee Panorama reported.

Opposition group National Alliance for Change and Democracy said the authorities bore “significant responsibility for these grave events”.

The match was the final of a tournament in honour of Guinea’s military leader Mamady Doumbouya.